Éternuement
L'éternuement est une expiration brusque et bruyante, semi-autonome ou involontaire par le nez et la bouche génèré par un mouvement subit...
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Définitions :
- éternuer - Expirer violemment, avec un mouvement convulsif des muscles, à la fois par le nez et par la bouche (source : fr.wiktionary)
L'éternuement est une expiration brusque et bruyante, semi-autonome ou involontaire (réflexe au niveau cortical) par le nez et la bouche génèré par un mouvement subit et convulsif des muscles expirateurs (surtout le diaphragme et les muscles intercostaux) en raison d'une irritation des muqueuses nasales ou de leur mise en contact avec un corps étranger.
C'est un mécanisme de défense servant à nettoyer le nez de ses impuretés en les expulsant et en évitant ainsi qu'elles passent dans les poumons. Ce sont des neurones sensitifs, excités par les impuretés, qui déclenchent le réflexe d'éternuement.
L'onomatopée française qui correspond à l'éternuement est atchoum !
La sternutation sert à désigner une série d'éternuements à répétition.
Au Japon quand vous éternuez, le dicton dit que quelqu'un est en train de parler de vous.
Remèdes populaires
Il existe de nombreuses méthodes pour empêcher un éternuement. En voici quelques-unes :
- Presser son palais avec sa langue sur la plus grande surface envisageable (méthode infaillible) ;
- Maintenir les yeux ouverts (en effet, il est impossible d'éternuer les yeux ouverts)
- Fermer les yeux et poser ses doigts dessus.
- Retenir sa respiration : pour éternuer, il faut pouvoir expirer de l'air, plutôt que de se pincer le nez
- Se pincer le nez en désormais la bouche fermée. Cependant, si l'éternuement se produit, il ne faut pas maintenir le nez pincé, la pression de l'air se propageant vers l'oreille interne provoquera une douleur ou endommagera l'oreille interne. En outre, si la bouche s'ouvre l'éternuement va s'accompagner d'éjection de salive et de mucus.
- Serrer la racine du nez.
- Pincer fortement l'extrémité d'un petit doigt.
- Avaler sa salive de façon répétée jusqu'à ce que la sensation d'éternuement disparaisse. Cette astuce fonctionne presque toujours.
- Poser son doigt sous son nez comme pour le renifler.
L'efficacité (relative) de ces méthodes reposerait sur différents moyens d'agir ou rétro-agir sur le dispositif neurovégétatif (orthosympathique / parasympathique) impliqué dans le réflexe d'éternuement.
Mais il existe aussi une méthode pour provoquer l'éternuement qui tarde à venir : pour certaines personnes, il suffit de regarder une source de lumière vive (le soleil peut s'avérer dangereux) pour le déclencher. Ce phénomène se nomme le réflexe photo-sternutatoire.
Mesures d'hygiène
Un conseil courant est de mettre la main devant la bouche lorsque on éternue ou tousse. Il est aussi envisageable d'éternuer dans son coude. Ce geste protège l'entourage immédiat des gouttelettes chargées de virus ou bactéries, dans l'instant, mais le virus est alors abondamment présent sur la peau des mains et peut être déposé sur divers objets qui deviennent alors des fomites. De plus, un allergique ou un malade grippé peut éternuer des dizaines de fois par heure, et ne pas être en mesure de se laver les mains à chaque toux ou éternuement (et sans toucher les poignées de portes et en lavant la robinetterie). Lorsque le malade n'a pas de masque, ni de grand mouchoir ou de mouchoir en papier immédiatement disponible, il faudrait qu'il éternue en protégeant son entourage, mais sans se contaminer les mains. Il existe pour cela une méthode développée parmi les comportements-barrière dans le cadre de la lutte contre le sras et la grippe aviaire, mais qui vaut pour la tuberculose et d'autres maladies contagieuses par transmission aérienne à partir des éternuements ou de la toux.
Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas par mesure d'hygiène qu'il y a plusieurs siècles on a commencé à mettre sa main devant la bouche ; c'était à l'époque par peur que le diable n'entre dans la bouche !
Voir aussi
Liens externes
- Physiologie de l'éternuement
- Théodore de Jolimont (1787-18.. ) : De l'usage de saluer et d'adresser des souhaits à ceux qui éternuent (1844).
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